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Paroisse de Pleumeur Bodou
Quatre photos cliquables pour prier...
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(284)Un jour viendra où le désert refleurira
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(231)Pour le Seigneur, un jour est comme 1 000 ans, et 1 000 ans sont comme un jour.
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(255)Ce sont des pêcheurs, et ils sont en train de jeter un filet dans le lac. 

Jésus leur dit : « Venez avec moi, et je ferai de vous des pêcheurs d hommes. » 

Aussitôt, ils laissent leurs filets et ils suivent Jésus.
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La Réconciliation- le Pardon

Publié le mardi  31 janvier 2012, par Corentin Penn

Des célébrations pénitentielles sont proposées avant les grandes fêtes : Pâques, Toussaint, Noël. Cependant, à tout moment, on peut s’adresser à un prêtre dans une paroisse, un sanctuaire ou un lieu de pélerinage.

On trouvera ci après un texte important de Mgr Fruchaud .

l’Église a toujours tenu à une réconciliation sous forme sacramentelle. Cette proposition de la réconciliation a pris des formes variées à travers le temps : pénitence publique dans l’Antiquité chrétienne ; forme plus personnelle née en contexte monastique durant le Haut Moyen-âge, ou liée aux pratiques de direction spirituelle à l’époque de la Renaissance. Communautaire ou individuelle, publique ou privée : les manières de vivre la réconciliation ont donc changé à travers les siècles, selon les besoins et les circonstances.

_ Après Vatican 2, la formule des cérémonies pénitentielles avec absolution collective est devenue, dans nos pays, la formule habituelle. Mais aujourd’hui, ce type de cérémonie ne peut être faite que dans des circonstances exceptionnelles.

_D’après le rituel de 1973, on peut donner l’absolution collective « en cas de grave nécessité » et ce sont les évêques diocésains qui décident quand on peut donner cette absolution. Les Conférences épiscopales ont interprété de manières différentes les cas de graves nécessités. En 1973 à Lourdes, l’épiscopat français indique trois cas généraux de grave nécessité : les veilles de grandes fêtes, les lieux de pèlerinage et les rassemblements d’enfants. Mais en 1987, l’épiscopat français décide qu’il n’y a plus de cas généraux ou les prêtres peuvent donner une absolution collective et qu’ils doivent demander, à chaque fois, à l’évêque une permission particulière.

Actuellement, l’absolution collective n’est autorisée qu’en cas de danger de mort, par exemple pour un bataillon en guerre, ou de manque très important de prêtres par rapport au nombre de pénitents présents.
Celui qui a reçu l’absolution collective doit toujours impérativement se présenter « dès que possible, au plus tard avant un an » devant un prêtre, pour lui confesser individuellement ses péchés graves

On le sait très bien, les catholiques en général boudent la confession devant un prêtre - ce n’est pas une démarche simple - en lui préférant le pardon collectif. Au cours des dernières décennies en particulier,semble t’il, les croyants ont partiellement et progressivement perdu conscience du sens de la faute et de la démarche personnelle du sacrement de réconciliation, à tel point d’en oublier les paroles du« Je confesse à Dieu » et de « l’acte de contrition » - voir ci après. L’église doit, dans ce domaine aussi, être courageuse, claire et précise en annonçant la forme réelle des cérémonies mais surtout, entamer un travail de pédagogie sur ce sujet.

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Cérémonie pénitentielle avec confession individuelle à Ste Anne à Trégastel

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Soyeux miséricordieux comme votre père céleste est miséricordieux

C’est bien dans cet esprit que doit être vécu le sacrement de la réconciliation. Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’Amour infini de Dieu sera toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la reconciliation avec Dieu et avec nos frères. Le pardon de Dieu est exprimé par le prêtre.

Reconnaître qu’on peut être pardonné par Dieu, recevoir effectivement son pardon, vivre réconcilié : il y a là une source d’espérance pour les chrétiens et pour l’humanité. Il nous est en effet, par là, rappelé que chaque homme porte en lui la trace du Créateur, et reste donc capable de faire le bien.

C’est bien en ce sens que si notre père céleste est miséricordieux nous devons, nous aussi, essayer de l’être envers nos frères par une attitude de conversion, donc de vraie réconciliation.

ci après on trouvera, notamment, un document de Serge Kerrien qui fait le point des différentes formes du sacrement de réconciliation

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Lettre pastorale de Mgr Fruchaud sur la réconciliation
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Acte de contrition
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Je confesse à Dieu
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Le sacrement de Réconciliation : Plusieurs formes un même sacrement !
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